Le grand road trip californien : San Francisco - Los Angeles

Page author

by Conrad - 07 November 2016

Nous avons envoyé le blogueur de voyage Nick Dalton (et sa famille) sur la côte Ouest des États-Unis afin qu’il puisse partager avec nous ses impressions sur l’une des grandes traditions américaines : le road trip. Retrouvons-le ici, en Californie, où il nous dévoile les meilleurs endroits où s’arrêter et apprécier la vue sur la route.

À peine arrivés en Californie, nous voilà déjà en haut de nos premières montagnes russes. Enfin, presque. Nous entamons en fait une équipée à destination de San Francisco en 4x4 via l’Oakland Bay Bridge. Cette partie du pays se résume en une immensité de ciel bleu et un pont interminable qui, on dirait, fait un détour forcé par un îlot avant de rejoindre l’autre rivage.

Partis en famille, nous avons récupéré notre Kia Sportage à l’aéroport d’Oakland : avec une incroyable promotion Hertz de 670 € pour 15 jours, restitution du véhicule à l’aéroport de Los Angeles incluse (ainsi que des points Gold Plus Reward pour notre prochaine location).

Depuis notre hôtel, le Buchanan à Japantown, nous utilisons le cable car, un mode de transport similaire au tramway qui descend le long des avenues pentues de Frisco pour rejoindre l’embarcadère et le quai des pêcheurs (le Fisherman’s Wharf) et leurs nombreux bars et restaurants. De là, nous louons des vélos pour traverser le magnifique Golden Gate Bridge.

De retour en voiture, nous rejoignons la célèbre Route 1 : cette autoroute longeant la côte Pacifique qui nous emmènera jusqu’à Los Angeles tout en nous offrant d’extraordinaires vues sur la côte. Dans l’immense baie à Half Moon Bay, nous faisons une expédition en kayak au milieu des lions de mer et nous nous arrêtons goûter à la délicieuse soupe de palourdes de Sam’s Chowder House, un restaurant à priori délabré situé sur la plage sauvage.

En avant maintenant, mais on ne fait pas cinq minutes de route sans s’arrêter pour pouvoir apprécier la vue d’un flanc de côte où viennent s’écraser les vagues chargées de bois flottant, comme à San Gregorio State Beach. Poursuivant quand bien même notre itinéraire, les fenêtres baissées et les Beach Boys en musique de fond, nous atteignons Monterey : une sorte de mini San Francisco avec une jetée (elle aussi appelée Fisherman’s Wharf), débordante de restaurants, et l’Aquarium de Monterey Bay, immortalisé dans le dessin animé Disney Le Monde de Dory, rue Cannery Row.

Non loin de là, se trouve la charmante petite ville de Carmel, dont Clint Eastwood fut le maire dans les années 80. Les jolies boutiques n’y manquent pas. De là, on prend la sinueuse Carmel Valley Road en continuant notre embardée vers le sud. Le long de celle-ci, les vignobles se mêlent à de superbes hôtels et autres types d’hébergement, notamment l’élégante Quail Lodge avec son oasis de golf attenante.

À partir d’ici, les paysages se font plus sauvages encore puisqu’on plonge dans la région du Big Sur immortalisée par l’auteur de Sur la route, Jack Kerouac, un indéniable connaisseur en matière de road trip. On traverse ensuite le pont Bixby, une merveille construite en 1932 qui a figuré dans plus de publicités pour voiture qu’on ne sera passés par des drives de restauration rapide en une semaine.

On s’émerveille devant la vitesse avec laquelle s’alternent les paysages : alors que la route surplombe un spot de surf sauvage, la minute d’après, la même vient s’engorger dans une forêt luxuriante. Au Big Sur River Inn, un hôtel en bord de rivière de style chalet, les gens sont assis les pieds (et leurs chaises) dans l’eau du ruisseau.

Le décor commence à s’adoucir, la route passant devant de longues étendues de plages. Sur notre gauche, nous apercevons la silhouette du grandiose Hearst Castle, le château du magnat de la presse William Randolph Hearst. Puis, nous faisons un arrêt à la réserve maritime et zone sauvegardée de Piedras Blancas dont la plage accueille des centaines d’éléphants de mer avachis de-ci, de-là.

On roule ensuite jusqu’à San Luis Obispo, une ville sous influence hispanique entourée par plusieurs cônes volcaniques de plus de 300 m de haut, tandis que, plus loin, nous explorons une série de plages : Avila, avec ses jetées jumelles ; Pismo, une ville animée sans prétention ; et Grover et Oceano, deux plages reliées par plus de 3 km d’étendue de dunes de sable.

L’air se réchauffe et après avoir prolongé la côte encore un peu, nous empruntons la Ventura Highway, une autoroute flanquée par des collines à l’est et la plage à l’ouest. La ville elle-même est typiquement américaine et en descendant la rue principale en direction du port, on passe devant une ribambelle de magasins et de cafés branchés et un cinéma Art déco, pour enfin embarquer à bord d’un Island Packer à la découverte des baleines bleues qui ont élu domicile au large.

La portion finale de notre voyage, entre la mer et les montagnes de Santa Monica, nous amène à l’enclave privilégiée par les stars du cinéma : Malibu. On passe devant des maisons à plusieurs millions de dollars avant d’apercevoir la jetée de Santa Monica, couronnée par ses montagnes russes et sa grande roue. On donne les clés au voiturier de l’hôtel, le très chic Loews, et on se dirige enfin vers la piscine pour se délasser. Ces deux semaines sont passées à une vitesse incroyable ! En à peine 904 kilomètres, nous avons découvert une incroyable richesse culturelle, parfois insoupçonnée, et voyagé dans le temps. Et avec notre pick-up sophistiqué et le service de location simple (effectué en majorité en ligne) et rapide, on a pu profiter au mieux de notre temps passé sur la route.