Voici le second volet de notre voyage gastronomique à travers la province de Bergame en partenariat avec Hertz ! Toujours à bord de notre magnifique Fiat 500, nous nous sommes rendus dans les hauteurs de Val Brembana depuis Milan, en profitant tout au long du trajet de la délicieuse cuisine italienne. Nous vous avons déjà tout dit sur le Moscato di Scanzo, ce vin unique qui appelle à la méditation. Aujourd'hui, il est temps de vous faire partager notre déjeuner dans un refuge de montagne, très facile d'accès grâce à notre petit bolide Fiat !

Passionné de randonnée depuis toujours, j'ai déjà eu l'occasion de traverser quelques villages de montagne dans les Alpes Italiennes. Certains sont abandonnés, la nature reprenant petit à petit ses droits. D'autres, plus ou moins en vie, ne sont habités à l'année que par une poignée de locaux mais abritent tout de même quelques résidences secondaires. Au volant de notre Fiat 500, nous arpentons la route SS470 qui longe la vallée de Brembana, et apercevons différents villages surplombant les montagnes, entre la roche et le ciel.

Cespedosio est l'un d'entre eux. L'embranchement pour y accéder est difficile à voir et n'est même pas indiqué, comme si la population locale voulait garder cet endroit secret. Après avoir parcouru 6 km de virages en lacet, une route étroite et emmêlée qui longeait le flan de la montagne, puis une carrière de marbre et traversé une forêt, nous atteignons enfin le village. Il est composé d'une flopée de maisons, dont la moitié inhabitées, construites autour d'une église, et entourées de montagnes à perte de vue.

Notre destination du jour est le Rifugio Cespedosio. En Italien, le terme "Rifugio" désigne les cabanes de montagne, un endroit où les randonneurs peuvent trouver le gîte et le couvert. La plupart de ces refuges sont uniquement accessibles à pied, mais celui de Cespedosio est également accessible en voiture. J'ai d'ailleurs trouvé que la Fiat 500 était parfaitement adaptée aux routes sinueuses de montagne. " Bienvenue à Cespe ! " Piero, le "rifugista" nous a accueillis très chaleureusement dès notre arrivée. Je suis allée suffisamment de fois dans des refuges pour savoir que la plupart du temps, rencontrer le "rifugista" est toujours très sympathique. En général, les "refugisti" sont soit des locaux, soit des amoureux de la montagne qui ont tout quitté pour changer de vie.

Piero fait partie des deux catégories. Sa famille est originaire de Cespedosio mais a déménagé. 50 ans plus tard, Piero a décidé de réaliser son rêve : ouvrir un refuge et vivre dans les montagnes ; ces mêmes montagnes qui ont vues naître son père et où il a passé ses vacances lorsqu'il était enfant. "J'ai quitté ma maison dans la vallée, mais j'ai retrouvé mon autre maison dans les montagnes" expliquait Piero.

Le refuge était plein de locaux. À côté de nous, un groupe d'ouvriers se servait du vin rouge dans des bols en céramique blanche, sans doute initialement destinés à la soupe.

Boire du vin dans des bols est une très vieille tradition montagnarde, typique de la Lombardie bien que lorsque j'ai demandé, personne ne semblait vraiment savoir d'où cette tradition venait.

Nous avons commencé notre déjeuner par une assiette de charcuterie et fromages. " J'ai fait ça et ça " dit Piero, en montrant du doigt les tranches de pancetta et le salami en croute de poivre. Tout avait l'air délicieux et donnait vraiment l'eau à la bouche.

Il n'y a pas de menu au Refuge Cespedosio ; chaque jour Piero cuisine avec les produits qu'il trouve, et propose généralement trois plats de pâtes et trois ou quatre plats principaux au choix. " Vous devez gouter mes fameuses casoncelli ! " dit-il, en nous apportant deux assiettes de ravioli en forme de bonbons emballés, parsemés de sauge craquante et de beurre noisette. " Nous faisons tout cela à la main, moi, ma mère, mon père, ma femme, mes filles... tout le monde met la main à la pâte ". Je suis un grand fan de casoncelli, et je peux vous assurer que celles de Piero sont les meilleures que j'ai mangées. Et de loin ! Le goût puissant du salami s'accordait parfaitement avec la douceur du beurre noisette. J'ai dévoré mon assiette en 2 minutes !

Piero nous a ensuite servi un autre plat de pâtes, des maccheroncini en civet fait maison. La sauce est généralement faite à base de gibier et de vin rouge, mais nous avons eu le droit à une version au bœuf. Lorsque j'ai dit à Piero à quel point tout cela était délicieux, il s'exclama " Mais évidemment que c'est délicieux ! C'est ma Fiorella ! ". Piero élève 2 vaches en ce moment, fournissant assez de viande pour nourrir sa famille et des hôtes du Refuge.

En nous dirigeant vers notre fidèle Fiat, nous entendions la messe qui se déroulait dans la petite église à côté. Deux enfants poussaient une botte de foin sur une colline, tandis qu'un âne et une chèvre broutaient dans une prairie. J'ai demandé à Piero si les enfants vivaient à l'année à Cespe. " Non ", répondit-il. Mais ils s'y plaisent énormément. Peut-être qu'un jour, ils suivront mes pas, et reviendront aussi.